Paroles du jour !!

Les Jambes en l'air - Esaki

De l'endroit où je suis
J'entends la chasse d'eau,
Quelqu'un a fait pipi
Avant de faire dodo

Dans le lit, tard, nous sommes là,
Nous recommençons tout,
Sur le matelas qui couine,
On s'fait une partie fine
De jambes en l'air...
De jambes en l'air...

J'entends la chasse d'eau,
Un bruit d'eau qui s'écoule...
Dans les bras de ma poule
Le sommeil nous rejoint...

Qui me le met en musique ?

Ca sent le vécu !!!

esaki a écrit:

Les Jambes en l'air - Esaki


Qui me le met en musique ?

Demande à Yann Tiersen !!

C'est la pleine forme en ce moment Esaki, à ce que je vois ici et ailleurs !!

esaki a écrit:

Les Jambes en l'air - Esaki

De l'endroit où je suis
J'entends la chasse d'eau,
Quelqu'un a fait pipi
Avant de faire dodo

Dans le lit, tard, nous sommes là,
Nous recommençons tout,
Sur le matelas qui couine,
On s'fait une partie fine
De jambes en l'air...
De jambes en l'air...

J'entends la chasse d'eau,
Un bruit d'eau qui s'écoule...
Dans les bras de ma poule
Le sommeil nous rejoint...

Qui me le met en musique ?

Ben écoute c'est pas mal je trouve, ça sent le vécu, et puis ça a un p'tit côté Delerm, j'aime ma vie quotidienne, non, bien . Juste y'a un truc... c'est que "en l'air" ça rime avec rien, et "rejoint" non plus, et ça ça m'ennuie un peu...quelque part...

Isabelle a écrit:

Ben écoute c'est pas mal je trouve, ça sent le vécu, et puis ça a un p'tit côté Delerm, j'aime ma vie quotidienne, non, bien . Juste y'a un truc... c'est que "en l'air" ça rime avec rien, et "rejoint" non plus, et ça ça m'ennuie un peu...quelque part...

C'est pour ca que je fais un doublé : "...de jambes en l'air"
Et puis les licences poétiques, c'est pas fait pour les chiens.
Un côté Delerm, là tu me touches en pleine tronche.
Lequel des 2 ? Cui qui sussure des chansons à la guimauve devant son piano (de vrais catalogues du petit mec cultivé) ? Ou cui qui a écrit un bouquin à la guimauve sur une gorgée de bière (j'ai failli renoncer à boire de la bière après l'avoir lu) ? La guimauve, ca doit être dans les gênes dans cette famille.

esaki a écrit:

C'est pour ca que je fais un doublé : "...de jambes en l'air"
Et puis les licences poétiques, c'est pas fait pour les chiens.
Un côté Delerm, là tu me touches en pleine tronche.
Lequel des 2 ? Cui qui sussure des chansons à la guimauve devant son piano (de vrais catalogues du petit mec cultivé) ? Ou cui qui a écrit un bouquin à la guimauve sur une gorgée de bière (j'ai failli renoncer à boire de la bière après l'avoir lu) ? La guimauve, ca doit être dans les gênes dans cette famille.

Oh pardon les licences poétiques m'ont échappé en première lecture
Pour le côté Delerm, je pensais au fils (ne me dis pas que le père écrit des poèmes en plus? )

Bah... de toute façon tu voulais pas vraiment te lancer dans la chanson, si!?

Isabelle a écrit:

Oh pardon les licences poétiques m'ont échappé en première lecture
Pour le côté Delerm, je pensais au fils (ne me dis pas que le père écrit des poèmes en plus? )

Bah... de toute façon tu voulais pas vraiment te lancer dans la chanson, si!?

Comment ? Tu ne connais pas le chef-d'oeuvre littéraire "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules" de Philippe Delerm, encore plus insipide qu'une Heineken ? Il en existe un pastiche très drôle et bien plus hard : "La première gorgée de sperme" de Fellacia Dessert. A mettre entre toutes les mains pas innocentes.

Extrait de l'original, trouvé sur le net :
Aider à écosser des petits pois
"C'est facile, d'écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s'ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l'ongle de l'index permet alors de déchirer le vert et de sentir la mouillure de la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d'un seul doigt. La dernière est si minuscule [...] L'écossage des petits pois n'est pas conçu pour expliquer, mais pour suivre le cours, à léger contretemps. Il y en aurait pour cinq minutes mais c'est bien de le prolonger, d'alentir la main, gousse à gousse, manches retroussées. On passe les mains dans les boules écossées qui remplissent le saladier. C'est doux; toutes ces rondeurs contiguës font comme une eau vert tendre, et l'on s'étonne de ne pas avoir les mains mouillées. "

...Et tout le reste à l'avenant. Ph.Delerm semble avoir écrit ca sans arrière-pensée; c'est presque aussi beau que du "Amélie Poulain". Pas trouvé le chapitre correspondant du pastiche, mais il est facile d'imaginer ce que Fellacia Dessert en a fait... L'original (très mince) s'est vendu à des 100aines de milliers d'exemplaires. Je suis plutôt d'accord : les chansons du fiston Vincent sont aussi chiantes que les bouquins de papa (et en plus cuculturellement prétentieuses).
Me lancer dans la chanson ? Je n'y avais pas pensé encore, l'idée va faire son chemin (je suis un ex-adepte du chant grégorien, j'ai égayé bien des soirées en chantant le "Libera me, Domine, de morte aeterna").

Tu peux te lancer dans la chanson, tout le monde s'y met : même Guy Carlier a écrit une chanson pour Johnny Hallyday !!

C'est écrivant ma bêtise du post précédent que j'ai eu une illumination :

Johnny Hallyday
Allumer le feu

Paroles: P.Jaconelli. Musique: Zazie, P.Obispo 1998
© 1998 - Disque Philips


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Tourner le temps à l'orage
Revenir à l'état sauvage
Forcer les portes, les barrages
Sortir le loup de sa cage
Sentir le vent qui se déchaîne
Battre le sang dans nos veines
Monter le son des guitares
Et le bruit des motos qui démarrent.

Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un geste
Il suffira d'une étincelle,
Et d'un mot d'amour
Pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu

Laisser derrière toutes nos peines
Nos haches de guerre, nos problèmes
Se libérer de nos chaînes
Lâcher le lion dans l'arène

Je veux la foudre et l'éclair
L'odeur de poudre, le tonnerre
Je veux la fête et les rires
Je veux la foule en délire

Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un contact
Il suffira d'une étincelle
D'un peu de jour
Pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu

Il suffira d'une étincelle
D'un rien, d'un geste
Il suffira d'une étincelle
D'un mot d'amour pour
Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Oh ! allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser, les diables et les dieux
Allumer le feu
Allumer le feu
Et voir grandir la flamme dans vos yeux
Allumer le feu
Allumer le feu
Allumer le feu
Allumer le feu

C'est très poétique Esaki !!

Tiens, j'en ai une de nullité (qui m'est revenue en faisant des photo-montages avec des groupes des 60s). Tout le monde avait la coupe Stone ou quoi ?

L'AVVENTURA - Stone et Charden

Elle :
C'est la musique
Qui nous fait vivre tous les deux
Et l'on est libre de partir demain où tu veux

Lui :
C'est ça que j'aime, chanter partout avec toi
Le jour se lève, on prend l'avion et l'on s'en va

Ensemble :
L'avventura
C'est la vie que je mène avec toi
L'avventura
C'est dormir chaque nuit dans tes bras

Elle :
L'avventura
C'est tes mains qui se posent sur moi

Ensemble :
Et chaque jour que Dieu fait mon amour avec toi
C'est l'avventura

Lui :
Quand tu m'embrasses tout est nouveau sous le soleil
Les jours qui passent ne sont jamais, jamais pareils

Elle :
Prends ta guitare, de quoi d'autre avons-nous besoin ?
Que notre histoire ne tienne plus qu'en un refrain

Final :
L'avventura
C'est dormir chaque nuit dans tes bras

Elle :
L'avventura
C'est tes mains qui se posent sur moi

Ensemble :
Et chaque jour que Dieu fait mon amour avec toi
C'est l'avventura

ET BIEN SUR...

Maria
Paroles : Jean-Claude Massoulier - Musique : Jean Ferrat

Maria avait deux enfants
Deux garçons dont elle était fière
Et c'était bien la même chair
Et c'était bien le même sang
Ils grandirent sur cette terre
Près de la Méditerranée
Ils grandirent dans la lumière
Entre l'olive et l'oranger

C'est presqu'au jour de leurs vingt ans
Qu'éclata la guerre civile
On vit l'Espagne rouge de sang
Crier dans un monde immobile

Les deux garçons de Maria
N'étaient pas dans le même camp
N'étaient pas du même combat
L'un était rouge et l'autre blanc

Qui des deux tira le premier
Le jour où les fusils parlèrent
Et lequel des deux s'est tué
Sur le corps tout chaud de son frère

On ne sait pas, tout ce qu'on sait
C'est qu'on les retrouva ensemble
Le blanc et le rouge mêlés
A même les pierres et la cendre

Si vous lui parlez de la guerre
Si vous lui dites liberté
Elle vous montrera la pierre
Où ses enfants sont enterrés

Maria avait deux enfants
Deux garçons dont elle était fière
Et c'était bien la même chair
Et c'était bien le même sang

Les chansons "politiques", ou qui collent trop à l'actualité, prennent très vite un coup de vieux. Comme celle de Gilbert Bécaud, de l'époque de la coexistence pacifique avec l'ex-URSS (on devait être en plein Brejnev)...

La place Rouge était vide
Devant moi marchait Nathalie
Il avait un joli nom, mon guide
Nathalie

La place Rouge était blanche
La neige faisait un tapis
Et je suivais par ce froid dimanche
Nathalie

Elle parlait en phrases sobres
De la révolution d'octobre
Je pensais déjà
Qu'après le tombeau de Lénine
On irait au cafe Pouchkine
Boire un chocolat

La place Rouge était vide
J'ai pris son bras, elle a souri
Il avait des cheveux blonds, mon guide
Nathalie, Nathalie...

Dans sa chambre à l'université
Une bande d'étudiants
L'attendait impatiemment
On a ri, on à beaucoup parlé
Ils voulaient tout savoir
Nathalie traduisait

Moscou, les plaines d'Ukraine
Et les Champs-Élysées
On à tout melangé
Et l'on à chanté

Et puis ils ont débouché
En riant à l'avance
Du champagne de France
Et l'on à dansé

Et quand la chambre fut vide
Tous les amis etaient partis
Je suis resté seul avec mon guide
Nathalie

Plus question de phrases sobres
Ni de révolution d'octobre
On n'en était plus là
Fini le tombeau de Lenine
Le chocolat de chez ðouchkine
C'est, c'était loin déjà

Que ma vie me semble vide
Mais je sais qu'un jour à Paris
C'est moi qui lui servirai de guide
Nathalie, Nathalie

n' empeche quel interprete

esaki a écrit:

Comment ? Tu ne connais pas le chef-d'oeuvre littéraire "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules" de Philippe Delerm, encore plus insipide qu'une Heineken ? Il en existe un pastiche très drôle et bien plus hard : "La première gorgée de sperme" de Fellacia Dessert. A mettre entre toutes les mains pas innocentes.
(...)
...Et tout le reste à l'avenant. Ph.Delerm semble avoir écrit ca sans arrière-pensée; c'est presque aussi beau que du "Amélie Poulain". Pas trouvé le chapitre correspondant du pastiche, mais il est facile d'imaginer ce que Fellacia Dessert en a fait... L'original (très mince) s'est vendu à des 100aines de milliers d'exemplaires. Je suis plutôt d'accord : les chansons du fiston Vincent sont aussi chiantes que les bouquins de papa (et en plus cuculturellement prétentieuses).
Me lancer dans la chanson ? Je n'y avais pas pensé encore, l'idée va faire son chemin (je suis un ex-adepte du chant grégorien, j'ai égayé bien des soirées en chantant le "Libera me, Domine, de morte aeterna").

Si je connais Philippe dans la famille Delerm, je voulais dire que j'espérais qu'il ne se lancerait pas dans la poésie en vers, en plus de sa prose. J'ai pas lu La 1ère gorgée de bière... (ni de sperme d'ailleurs), mais en toute inconscience j'avais acheté La sieste assassinée. Juste pour le plaisir, quelques uns des titres des ... textes (?) qu'il contient :

Il va pleuvoir sur Rolland-Garos (Delerm météorologue)
Ce soir je sors la poubelle (Delerm poète du quotidien)
Juste une omelette, comme ça (Delerm fait des trucs de ouf)
Gagner le coeur d'un artichaut (Delerm vachement fort en épluchage de légumes)

On pourrait croire que ce sont des titres humoristiques, des jeux de mots... Ben non, il s'agit vraiment de sortir la poubelle et d'effeuiller un artichaut! Eh oui, non seulement Delerm raconte des conneries, mais en plus il se prend au sérieux!


(Tu égayes les soirées avec des chants grégoriens, toi? Putain... tu chantes quoi quand t'es triste?!)

Pour montrer à esaki que les chansons de Ferrat ne sont pas toujours "politiques"
Et parce que je l'aime bien, aussi, celle là...


Une femme honnête

Paroles et Musique: Jean Ferrat

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Vous allez ma fille voguer vers Cythère
Mais j'ai le devoir de vous avertir
Puisqu'il faut parler de choses vulgaires
Evoquant les feux qui vous font frémir
Evoquant les feux qui vous font frémir
Une femme honnête n'a pas de plaisir

Qu'elle soit couchée ou genoux en terre
Point d'égarements en puissants soupirs
En cris émouvants "Ah je vais mourir"
Prise de cent mille ou d'une manière
Prise de cent mille ou d'une manière
Une femme honnête n'a pas de plaisir

Assaillie devant brisée par derrière
Si vous vous sentiez prête à défaillir
Songez à l'enfer songez aux martyrs
C'est en revivant ce qu'ils ont souffert
C'est en revivant ce qu'ils ont souffert
Qu'une femme honnête n'a pas de plaisir

Monsieur le curé le disait naguère
A la frêle enfant en proie au désir
On peut succomber mais ne point faillir
Même en se livrant aux joies solitaires
Même en se livrant aux joies solitaires
Une femme honnête n'a pas de plaisir

Cédant aux folies d'autres partenaires
S'il vous arrivait de vous divertir
En brisant les liens que l'hymen inspire
Sachez qu'au sein même de l'adultère
Sachez qu'au sein même de l'adultère
Une femme honnête n'a pas de plaisir

Et si votre époux glacé de colère
Eperdu d'amour et fou de désir
Vous criait un jour "On dirait ta mère!"
Ce beau compliment devrait vous réjouir
Ce beau compliment devrait vous réjouir
Une femme honnête n'a pas de plaisir

Isabelle a écrit:

(Tu égayes les soirées avec des chants grégoriens, toi? Putain... tu chantes quoi quand t'es triste?!)

Détrompe-toi ! J'en connais de très drôles, et pas besoin de savoir le latin.

MarieZ, une chanson ... !

Banshee a écrit:

Pour montrer à esaki que les chansons de Ferrat ne sont pas toujours "politiques"
Et parce que je l'aime bien, aussi, celle là...

Une femme honnête...

En effet, il a aussi écrit des chansons consensuelles.
Une autre qui me revient : "A Santiago de cul bas"

esaki a écrit:

Une autre qui me revient : "A Santiago de cul bas"

J'aurais dû me douter que pour aller faire une recherche sur les paroles, je devais rectifier le jeu de mots...

Isabelle a écrit:

(Tu égayes les soirées avec des chants grégoriens, toi? Putain... tu chantes quoi quand t'es triste?!)

"La capote anglaise", sur l'air de "La Paimpolaise". Là tout le monde fond en larmes, tellement c'est poignant. A mon avis, les accents celtiques de la musique y contribuent

Isabelle a écrit:

MarieZ, une chanson ... !

Je t'en ai dédié une dans la rubrique nullités

MarieZ a écrit:

Je t'en ai dédié une dans la rubrique nullités

C'est grégorien ça Il était une fois?!

esaki a écrit:

"La capote anglaise", sur l'air de "La Paimpolaise". Là tout le monde fond en larmes, tellement c'est poignant. A mon avis, les accents celtiques de la musique y contribuent

La Grande Marée - Lavilliers

Un colosse aux pieds d'argile
Surveille la frontière
Des gosses aux mains fragiles
Jouent avec la poussière
Des veuves aux longs doigts fébriles
Distillent le thé
Un vieillard au regard tranquille
Sort de la fumée

C'est la grande marée, la grande marée, la grande marée
La grande marée, la grande marée, la grande marée

Un roi perclus de solitude
Sur son trône dérisoire
Un café, une pendule,
Un bout de trottoir
Un réveil sinistre et drôle
Sur l'épaule d'un ouvrier
Qui s'en va au bout du môle,
Vers l'éternité

C'est la grande marée, la grande marée, la grande marée
La grande marée, la grande marée, la grande marée

Les enfants qui jouent
A l'ombre des matraques
Le temps qu'il fait,
Six mois de prison à Maniac
Une étoile est tombée
Dans ma guitare
Si j'étais croyant,
Ce serait un don du ciel

C'est la grande marée, la grande marée, la grande marée
La grande marée, la grande marée, la grande marée

Les rues n'ont plus de recoins,
Plus d'angles morts
Ça facilite les rapports de force
Il n'y a plus d'amoureux,
Plus de bancs publics
Nous sommes éternellement bronzés
Notre vocabulaire est réduit à 50 mots
Nous branchons nos sexes dans le secteur
Et nos spermatozoïdes sont calibrés
Et placés dans des banques
Ils servent de monnaie d'échange
Aux eunuques qui nous gouvernent
Notre société d'abondance fait merveille,
il n'y a plus qu'une classe
Quoiqu'en y réfléchissant bien
Il y en a une autre
Mais il est déconseillé de réfléchir
Nous ne faisons plus jamais l'amour,
Sauf de temps en temps
Avec les gardiens qui nous surveillent
Le mien est frigide

C'est la grande marée, la grande marée, la grande marée
La grande marée, la grande marée, la grande marée