la confiance regne

ca fait peur, mais je fais parti de ces 69%

69% des Français n'ont confiance ni dans la droite ni dans la gauche




PARIS (AFP) - Près de sept Français sur dix (69%) déclarent n'avoir "confiance ni dans la droite, ni dans la gauche pour gouverner le pays", selon la première vague du Baromètre politique français (2006-2007) Cevipof-ministère de l'Intérieur, réalisé par l'Ifop.

Le ministère et le Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences po) avaient annoncé en janvier la mise en place de ce nouvel outil d'analyse. Trois autres vagues de sondages seront publiées d'ici janvier 2007.

15% des personnes ont "confiance en la gauche pour gouverner le pays", 15% en la droite. 1% ne se prononce pas.

L'action du gouvernement Villepin est jugée "négative" par 64% et "positive" par 35% des personnes interrogées (1% sans opinion).

L'Ifop a établi le "potentiel électoral" des personnalités politiques (probabilité de voter pour elles au premier tour de la présidentielle).

46% répondent qu'il est "probable" qu'ils votent pour Nicolas Sarkozy s'il est candidat, 45% pour Ségolène Royal, 33% pour Lionel Jospin, 25% pour Dominique de Villepin, 24% pour François Bayrou.

François Hollande est à 23% de probabilité, Dominique Strauss-Kahn 20%, Laurent Fabius et Jean-Marie Le Pen 17%. Les Français, à 52%, voient la France "en déclin", à 8% "en progrès". 40% répondent "ni l'un ni l'autre".

A leurs yeux, le problème "le plus important aujourd'hui pour la France" est l'emploi. Il est cité en premier par 38% des personnes interrogées, aux deux premières places par 56%. Suivent inégalités (citées en premier par 11%) et hausse des prix (10%). La sécurité est le "problème le plus important" pour 6% et l'immigration pour 5%. Une large majorité (76%) estime que les jeunes ont "moins de chances de réussir que leurs parents dans la société française de demain". 74% se disent "pessimistes" sur l'évolution économique des six prochains mois, 26% se déclarant "optimistes".

Cette étude a été réalisée par Ifop, du 20 mars au 3 avril par téléphone, auprès de 5.650 personnes réparties en sept échantillons régionaux représentatifs de la population âgée de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales (méthode des quotas).

zebulon a écrit:

ca fait peur, mais je fais parti de ces 69%

De même.
Ce serait peut-être un peu plus constructif s'ils arrêtaient de se taper dessus les uns les autres, de critiquer systématiquement ce que fait le camps adverse au lieu de chercher des réelles solutions et avoir des réelles idées.
Etre un peu objectif et prendre ce qui est bon d'un côté et ce qui est bon de l'autre au lieu d'exclure d'emblé ce qui vient de l'adversaire politique.

D'accord la vision des choses est forcément différente notamment sur le plan économique lorsque l'on est d'un bord et pas de l'autre mais ne serait-il pas préférable de conjuguer les bonnes idées et accepter par exemple lorsque l'on est de droite que ceratines idées de gauches sont bonnes et inversement.

C'est fatiguant à la fin ce côté "être de gauche" ou "être de droite". Il serait temps que d'autres pôles émergent un peu.
Quand prendra-t-on enfin en compte l'importance des votes blancs à chaque élection? Avoir enfin conscience qu'aujourd'hui une partie de la population ne se reconnait pas entièrement ou plus du tout ni à gauche ni à droite.
Pourquoi il n'y aurait pas enfin des hommes et des femmes qui arriveraient sur la place politique et qui ne se déclareraient d'aucun bord mais qui auraient tout simplement des idées intéressantes pour faire évoluer les choses?

Je suis complètement utopiste vous me direz mais, tout en étant consciente de l'improbabilité de cette éventualité ( du fait justement du poids écrasant des partis politique en vigeur)je me dis, malgré tout, que dans le temps ça pourra peut-être arriver.

On peut toujours rêver non?